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03/11/2022 - 16:51

Violences aux femmes : des droits, pas des droites 

Actu%20web%20violences%20faites%20aux%20femmes.001 <p><strong>Avec la campagne <em>Mois des droits, pas des droites</em>, la Ville veut informer les victimes, sensibiliser le grand public et apporter des réponses aux violences.&nbsp;</strong></p> <p>Des chiffres qui font froid dans le dos. En 2021, en France, 113 femmes sont mortes, tuées par leur conjoint ou leur ex-conjoint (source: <a href="http://noustoutes.org">noustoutes.org</a>). En 2019, le nombre de femmes majeures victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur conjoint ou ex-conjoint, est estimé à 213 000. De plus, 8 femmes victimes sur 10 déclarent avoir également été soumises à des atteintes psychologiques ou des agressions verbales. (source: rapport Cadre de vie et&nbsp;sécurité 2019 de l&rsquo;Insee).</p> <p>Reconnues Grande cause nationale en 2018, les violences faites aux femmes sont toujours aussi prégnantes. Le 25 novembre est la Journée mondiale de la lutte contre les violences faites aux femmes. L&rsquo;occasion pour la Ville de Dieppe de décli- ner une toute nouvelle campagne d&rsquo;information et de sensibilisation à travers le <em>Mois des droits, pas des droites</em>. <em>&laquo; Aujourd&rsquo;hui, cette campagne est une nécessité</em>, affirme Laëtitia Legrand, adjointe au Maire en charge de la lutte contre les discriminations. <em>On parle de plus en plus de ces violences, mais les moyens mis à disposition par l&rsquo;État pour lutter contre elles sont insuffisants. Cela fait partie du &ldquo;prendre soin&rdquo; de la politique municipale. &raquo;</em> L&rsquo;élue ajoute :<em> &laquo; pendant les confinements, les tensions dans les couples se sont exacerbées. Il faut absolument faire de la prévention et apporter un soutien à ces femmes en danger. La parole des femmes se libère peu à peu. Les hommes prennent petit à petit leur part dans les combats pour l&rsquo;égalité femme-homme et contre les violences faites aux femmes. C&rsquo;est bien, mais il reste tant à faire... &raquo;&nbsp;</em></p> <p><strong>Commerces refuge, capuchons anti-GHB, Violentomètres&nbsp;</strong></p> <p>La Ville agit déjà face à ces situations de vio- lences avec, notamment, des signalements de situation via les agents des CCAS (Dieppe&nbsp;et Neuville) ou du Point d&rsquo;accès au droit ou encore la mise à disposition d&rsquo;un logement pour mettre à l&rsquo;abri en urgence une mère et ses enfants. Avec le recrutement récent d&rsquo;une chargée de mission &ldquo;Handicap, égalité des chances et lutte contre les discriminations&rdquo;, une campagne de communication est lancée ce mois-ci.</p> <p>Appuyée par un visuel fort, elle porte des actions, en particulier avec des commerçants par- tenaires, qui acceptent d&rsquo;être lieux refuge pour des personnes harcelées ou victimes de violences dans la rue. Les commerçants participants sont identifiés par un sticker <em>En danger ? Entrez ! </em>collé sur leur vitrine. Sur ce sticker, un QR code renvoie vers les numéros d&rsquo;urgence à composer. Ainsi, une victime peut se présenter dans un de ces pas- de-porte en interpellant le commerçant avec la phrase code J&rsquo;ai rendez-vous avec Angela.&nbsp;</p> <p>Ces mêmes commerçants vont se voir remettre une plaquette, qui rappelle les procédures d&rsquo;intervention le cas échéant. En outre, la Ville va fournir à certains bars de la cité des capuchons de verre anti-GHB (appelé &ldquo;drogue du violeur&rdquo;).<em> &laquo; Mais on ne travaille pas qu&rsquo;avec les commerçants</em>, précise Laëtitia Legrand. <em>On a aussi un partenariat avec l&rsquo;hôpital pour sensibiliser personnels et patients avec la distribution de violentomètres</em> (NDLR : outil permettant de &ldquo;mesurer&rdquo; si une relation amoureuse est basée sur le consentement et ne comporte pas de violences). <em>Ceux-ci seront également distribués dans les halls d&rsquo;immeubles, les collèges, les lycées, les associations (Mission locale, &OElig;uvre normande des mères...)... &raquo;</em></p> <p><strong>Une marche pour les droits des femmes le 26 novembre</strong></p> <p>Le <em>Mois des droits, pas des droites</em> se termine le 26 novembre avec l&rsquo;organisation par l&rsquo;association <em>Nous toutes</em> d&rsquo;une marche et de l&rsquo;inauguration d&rsquo;un banc peint en rouge, en hommage aux femmes mortes de vio- lences, au parc François-Mitterrand. D&rsquo;autre part, les Arcades de la Bourse seront illuminées en violet, couleur synonyme de lutte pour l&rsquo;égalité entre les femmes et les hommes, le 25 novembre au soir.&nbsp;</p> <p><em>&copy; Photo : Erwan Lesn&eacute; ; &copy; Visuel : Samuel Gros</em></p> <p><em>&hellip;&hellip;&hellip;&hellip;&hellip;&hellip;&hellip;&hellip;</em></p> <p><strong>Notez-les : les contacts en cas d&rsquo;agression&nbsp;</strong></p> <p>&bull; En cas d&rsquo;urgence : appelez le 17, envoyez un SMS au 114 ou tchattez avec la Police via le site <a href="http://service-public.fr/cmi">service-public.fr/cmi</a>.&nbsp;</p> <p>&bull; Déposer plainte :&nbsp;commissariat de police au 02 35 52 83 50.&nbsp;</p> <p>&bull; Signaler une situation :&nbsp;Violences femmes infos au 39 19 ; Viols femmes infos au 0800059595; Aide aux victimes informations médiation (Avim) au 02 35 82 01 19 ; Enfance en danger&nbsp;au 119 ; personne en situation de handicap victime de violence au 01 40 47 06 06 ; application smartphone &ldquo;App-Elles&rdquo; ; tchat gratuit sur le site <a href="http://commentonsaime.fr">commentonsaime.fr</a>.&nbsp;</p> <p>&bull; Trouver un hébergement d&rsquo;urgence : &OElig;uvre normande des mères (ONM) au 02 35 84 65 62.&nbsp;</p> <p>&bull; Obtenir des informations juridiques : Point d&rsquo;accès aux droits de la Ville : 02 35 06 61 69 ;&nbsp;Centre d&rsquo;information sur les droits des femmes et familles de Seine-Maritime : 02 35 63 99 99 ; Maison&nbsp;des avocats du Barreau de Dieppe : 02 35 04 95 26.&nbsp;</p> <p>&bull; Parler de sa situation :&nbsp;plateforme d&rsquo;écoute de Terra Psy au 0 805 383 922 (n&deg; vert)</p>

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