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15/10/2019 - 13:35

Sécurité : des caméras nomades installées en ville

R3l 0953 <h3><strong>Les premi&egrave;res cam&eacute;ras mobiles sont install&eacute;es &agrave; Dieppe ce lundi 14 octobre. Un dispositif encadr&eacute; qui compl&egrave;te l&#39;arsenal d&#39;actions contre les actes de d&eacute;linquance et d&#39;incivilit&eacute; mis en place dans le cadre du Conseil local de s&eacute;curit&eacute; et de pr&eacute;vention de la d&eacute;linquance regroupant tous les acteurs locaux dont l&#39;Etat.</strong></h3> <p>Six cam&eacute;ras mobiles sont install&eacute;es sur cinq sites &agrave; Dieppe. Elles ont &eacute;t&eacute; mises en service ce lundi 14 octobre.</p> <p>Ce dispositif r&eacute;pond &agrave; un double objectif&nbsp;: dissuader par sa pr&eacute;sence de commettre un acte d&eacute;lictueux et apporter, le cas &eacute;ch&eacute;ant, des &eacute;l&eacute;ments pour permettre aux enqu&ecirc;teurs d&#39;identifier dans le cadre d&#39;une affaire un individu ou un v&eacute;hicule. Les cam&eacute;ras sont positionn&eacute;es &agrave; hauteur de la place du Puits-Sal&eacute;, balayant ainsi la Grande Rue, la rue de la Barre et la rue d&#39;Ecosse&nbsp;; au niveau de la fontaine du quai Henri IV, sur le front de mer, dans le quartier Saint-Jacques/Sainte-Catherine et dans le parc paysager de Neuville-l&egrave;s-Dieppe.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Ces cam&eacute;ras nomades sont un moyen suppl&eacute;mentaire pour assurer la tranquillit&eacute; publique</em>, confirme le maire Nicolas Langlois.&nbsp;<em>Mais il repose sur des piliers bien plus solides que constitue le travail des acteurs de terrain que sont la police nationale, la police municipale, les agents de tranquillit&eacute; et les associations de pr&eacute;vention comme le Foyer Duquesne. Cette pr&eacute;sence permanente, ce dialogue sont la cl&eacute; du bien vivre ensemble. Nous vivons dans une ville o&ugrave; les habitants se connaissent et se reconnaissent. Cette proximit&eacute; et ce lien permanent avec les habitants permettent de d&eacute;samorcer bon nombre de situations.&nbsp;&raquo;</em></p> <p>Les images captur&eacute;es par les cam&eacute;ras ne pourront &ecirc;tre visionn&eacute;es par les services de police que sur demande du Parquet.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Nous plaidions en faveur de l&#39;installation de ces cam&eacute;ras</em>, assure le procureur de la R&eacute;publique Yves Dupas.<em>Ce syst&egrave;me va faciliter le travail des enqu&ecirc;teurs. Il renforce le travail de qualit&eacute; men&eacute; en partenariat avec la Ville de Dieppe. Un travail qui ne se voit pas mais qui a d&eacute;montr&eacute; son efficacit&eacute; et sa pertinence.&nbsp;&raquo;</em></p> <p>Aucun centre de visionnage n&#39;est pr&eacute;vu. Pas de surveillance permanente donc mais un outil suppl&eacute;mentaire de pr&eacute;vention de la d&eacute;linquance.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Ce type de dispositif est &eacute;videmment tr&egrave;s encadr&eacute;. Si on n&#39;a rien &agrave; se reprocher, on n&#39;a rien &agrave; craindre quant &agrave; l&#39;utilisation des images</em>, assure le sous-pr&eacute;fet de Dieppe Jehan-Eric Winckler.&nbsp;<em>Les images sont d&eacute;truites au bout de trente jours d&egrave;s lors qu&#39;elles ne sont pas demand&eacute;es pour les besoins d&#39;une enqu&ecirc;te. Et personne ne peut les voir sans qu&#39;une proc&eacute;dure soit ouverte. Dans ce cas, seuls les policiers, le juge d&#39;instruction et l&#39;avocat de la d&eacute;fense seront autoris&eacute;s &agrave; les visionner.&nbsp;&raquo;</em></p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Les violences infrafamiliales&nbsp;<br /> et r&eacute;seaux sociaux au c&oelig;ur des enjeux</strong></p> <p>L&#39;installation de cam&eacute;ras nomades (pour un co&ucirc;t de 102 000 &euro;, financ&eacute;s &agrave; 75 % par la Ville de Dieppe&nbsp;avec le soutien de l&#39;Etat et du D&eacute;partement), compl&egrave;te ainsi d&#39;autres actions mises en place dans le cadre du Conseil local de s&eacute;curit&eacute; et de pr&eacute;vention de la d&eacute;linquance (CLSPD) avec trois agents de tranquillit&eacute; qui assurent une veille pr&eacute;ventive des espaces publics sensibles et au sein du patrimoine des bailleurs sociaux. En 2018, les agents sont intervenus &agrave; 900 reprises. Ils sont mobilisables sur un simple coup de fil au 06 13 59 09 88.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;La s&eacute;curit&eacute; est un droit fondamental, il ne faudrait pas l&#39;oublier</em>, souligne le d&eacute;put&eacute; S&eacute;bastien Jumel. Les cam&eacute;ras nomades vont &ecirc;tre utiles, mais o<em>n ne peut pas penser qu&#39;elles pourraient se substituer &agrave; la r&eacute;ponse humaine et donc &agrave; des services publics de qualit&eacute; pr&eacute;serv&eacute;s dans leurs missions de proximit&eacute;.&nbsp;&raquo;</em></p> <p>Le CLSPD, ce sont aussi une cellule de veille &laquo;&nbsp;s&eacute;curit&eacute; et pr&eacute;vention&nbsp;&raquo; qui se r&eacute;unit en moyenne tous les deux mois, pour traiter des situation dont un grand nombre sont li&eacute;es &agrave; des troubles de voisinages avec l&#39;ensemble des partenaires, y-compris les bailleurs sociaux&nbsp;; une cellule de veille &laquo;&nbsp;transports/gare&nbsp;&raquo; ou encore un r&eacute;seau &laquo;&nbsp;violences intrafamiliales&nbsp;&raquo; avec un logement d&#39;h&eacute;bergement d&#39;urgence mis &agrave; disposition par la Ville de Dieppe et permettant de mettre &agrave; l&#39;abri les victimes sur demande du Parquet.</p> <p>Le CLSPD doit d&eacute;sormais fixer les orientations pour les trois prochaines ann&eacute;es avec trois priorit&eacute;s&nbsp;: la s&eacute;curit&eacute; publique, la pr&eacute;vention des violences contre les femmes et l&#39;aide aux victimes et enfin la mise en place d&#39;un programme en direction des jeunes expos&eacute;s &agrave; la d&eacute;linquance. Sur la question des dangers li&eacute;s &agrave; l&#39;utilisation des r&eacute;seaux sociaux et d&#39;Internet, des sensibilisations des &eacute;l&egrave;ves en milieu scolaire vont se multiplier. Par ailleurs, une r&eacute;union d&#39;information est propos&eacute;e aux parents mardi 5 novembre &agrave; 18 heures en salle annexe.</p> <p>&nbsp;</p> <p>&copy; Photo : Erwan Lesn&eacute;</p>

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