02/02/2023 - 17:36
<p>Nicolas Langlois, maire de Dieppe, et Sébastien Jumel, député de Seine-Maritime, ont réuni, le 1er février à Dieppe, des élus, des présidents de Sivos — Syndicat Intercommunal à Vocation Scolaire —, des représentants syndicaux et des parents d’élèves tous inquiets, tous en colère, face à la menace que laisse planer la nouvelle carte scolaire sur les établissements d’enseignement primaire.</p>
<p><em>« Nous dénonçons la même logique comptable qui, depuis des années, s’applique sans aucune considération de la réalité des communes et avec une ambition au rabais pour la réussite des élèves, notamment les plus fragilisé</em>s, estime Nicolas Langlois qui soutient les mobilisations en cours des parents d’élèves, des enseignants et des syndicats dans les écoles de Dieppe et de Neuville-lès-Dieppe. <em>Les écoles classées en réseau d’éducation prioritaire n’échappent pas à ces suppressions de postes. C’est un contre-sens absolu. Nous savons aussi que les heures d’enseignement dans les collèges et les lycées seront revues à la baisse. C’est inacceptable ! Exigeons plus de moyens pour l’éducation. »</em><strong> <br />
Une manifestation est prévue, ce samedi 4 février à 10 heures, sur le pont Ango de Dieppe</strong>.</p>
<p> </p>
<p><strong>• État de situation de la carte scolaire 2023-2024 :</strong></p>
<p>-Écoles élémentaire Sonia-Delaunay </p>
<p>Menace de fermeture d’une classe de CP dans cette école exclue de la REP+ depuis 2014 et classée au 64ème rang au niveau académique. Depuis le 3 janvier dernier, la coordinatrice ULIS n’est pas remplacée. </p>
<p>- École élémentaire Paul-Bert </p>
<p>Menace de fermeture d’une classe dans une école classée REP+ et située dans un quartier engagé dans un programme de rénovation urbaine. Les doubles niveaux dans les classes dédoublées ne sont pas opportuns. </p>
<p>École élémentaire Paul-Langevin </p>
<p>Menace de fermeture d’une classe de cycle 3 portant à 28 ou 29 élèves alors que cette école est classée en REP+ et qu’un tiers des élèves de CE1 sont actuellement suivis par le Rased. Trois élèves bénéficient de l’aide d’une AESH.</p>
<p>-École maternelle Marie-Curie </p>
<p>Menace de fermeture d’une classe dans cette école qui, sur un effectif de 49 élèves, compte neuf dossiers MDPH. Cette école accueille souvent des élèves du voyage. Il y a dans cette école un double enjeu d’inclusion et d’émulation alors que l’équipe d’enseignants tournent en effectifs réduits.</p>
<p>-École De Broglie</p>
<p>Menace de fermeture d’une classe, après une ouverture en 2021, dans cette école qui accueille neuf enfants en Unité d’Enseignement Elémentaire Autisme.</p>
<p><em>© Photo : Erwan Lesné</em></p>
« Non à la logique comptable dans nos écoles ! »
<p>Nicolas Langlois, maire de Dieppe, et Sébastien Jumel, député de Seine-Maritime, ont réuni, le 1er février à Dieppe, des élus, des présidents de Sivos — Syndicat Intercommunal à Vocation Scolaire —, des représentants syndicaux et des parents d’élèves tous inquiets, tous en colère, face à la menace que laisse planer la nouvelle carte scolaire sur les établissements d’enseignement primaire.</p>
<p><em>« Nous dénonçons la même logique comptable qui, depuis des années, s’applique sans aucune considération de la réalité des communes et avec une ambition au rabais pour la réussite des élèves, notamment les plus fragilisé</em>s, estime Nicolas Langlois qui soutient les mobilisations en cours des parents d’élèves, des enseignants et des syndicats dans les écoles de Dieppe et de Neuville-lès-Dieppe. <em>Les écoles classées en réseau d’éducation prioritaire n’échappent pas à ces suppressions de postes. C’est un contre-sens absolu. Nous savons aussi que les heures d’enseignement dans les collèges et les lycées seront revues à la baisse. C’est inacceptable ! Exigeons plus de moyens pour l’éducation. »</em><strong> <br />
Une manifestation est prévue, ce samedi 4 février à 10 heures, sur le pont Ango de Dieppe</strong>.</p>
<p> </p>
<p><strong>• État de situation de la carte scolaire 2023-2024 :</strong></p>
<p>-Écoles élémentaire Sonia-Delaunay </p>
<p>Menace de fermeture d’une classe de CP dans cette école exclue de la REP+ depuis 2014 et classée au 64ème rang au niveau académique. Depuis le 3 janvier dernier, la coordinatrice ULIS n’est pas remplacée. </p>
<p>- École élémentaire Paul-Bert </p>
<p>Menace de fermeture d’une classe dans une école classée REP+ et située dans un quartier engagé dans un programme de rénovation urbaine. Les doubles niveaux dans les classes dédoublées ne sont pas opportuns. </p>
<p>École élémentaire Paul-Langevin </p>
<p>Menace de fermeture d’une classe de cycle 3 portant à 28 ou 29 élèves alors que cette école est classée en REP+ et qu’un tiers des élèves de CE1 sont actuellement suivis par le Rased. Trois élèves bénéficient de l’aide d’une AESH.</p>
<p>-École maternelle Marie-Curie </p>
<p>Menace de fermeture d’une classe dans cette école qui, sur un effectif de 49 élèves, compte neuf dossiers MDPH. Cette école accueille souvent des élèves du voyage. Il y a dans cette école un double enjeu d’inclusion et d’émulation alors que l’équipe d’enseignants tournent en effectifs réduits.</p>
<p>-École De Broglie</p>
<p>Menace de fermeture d’une classe, après une ouverture en 2021, dans cette école qui accueille neuf enfants en Unité d’Enseignement Elémentaire Autisme.</p>
<p><em>© Photo : Erwan Lesné</em></p>
> Partagez cette information